Barbara H. du 15 janvier 2021
2020… L’année de tous les bouleversements.
Mars 2020,quelque chose se trame, je le sais, je le sens.
Je pense être celle qui s’aime telle qu’elle est, être heureuse et pleine de joie. Alors, fière de donner et répandre un peu de gaieté dans le cœur des gens, je pense aussi vrai, que ma bienveillance est sans attente particulière. J’aborde alors l’idée d’un confinement assez sereinement, puisque “tout va bien !”
Plus je me le répétais, moins cela sonnait juste. Une bataille se préparait, mon corps allait bientôt me faire comprendre qu’il n’était pas dupe.
Dans l’intervalle, je croise sur mon chemin rempli de brume, Sandrine.
J’ai toujours eu l’intuition qu’on ne rencontre pas les gens par hasard. J’allais là aussi, en comprendre tout le sens.
La consultation commence.
Je souris, je me montre joviale et communicative… Comme d’habitude…
À l’instant où elle pose son regard sur moi, j’en ressens toute l’intensité.
Il n’est ni doux, ni dur, non, il est perçant.
Aussitôt je me sens déstabilisée et m’emploie à être le plus convaincante possible. Oui après tout, “tout va bien !”
Plus les minutes passent, plus le malaise s’installe en moi.
C’est alors que Sandrine prononce des mots, dont je n’ai pas saisi la portée sur le moment :
“Tu dois prendre soin de toi, de ta santé.”
Je peux même dire qu’au départ, je suis un peu vexée…
On y était… Ce moment si trop souvent vécu où, l’autre va me parler de mon surpoids.
J’ai réalisé, oh combien j’avais le sentiment d’être définie par mon” image”. Le poids des efforts et des compromis envers moi-même, pour être appréciée et avoir une image positive dans l’esprit des gens, en dépit de tout le reste. En dépit de mes propres besoins.
Fin de ma première séance d’une heure par skype.
Environ deux semaines après cet entretien qui m’avait laissé avec pas mal de questions, je commence à être malade.
Mon ventre, j’ai mal, mon corps rejette tout ce que j’ingère. Et cela ne faisait que commencer.
Mon corps me contraignait à m’arrêter, d’une façon les plus redoutables pour moi. LA MALADIE.
J’allais devoir surmonter des mois de souffrances et me confronter à ces ombres que je gardais sous les verrous, à grand coup de “ça va passer”, “un tel a besoin de moi”, “je ne peux pas me permettre de”, “je n’ai pas le temps”.
J’allais devoir le prendre.
Cela fait 10 mois maintenant, que je vis ainsi, avec tout ce que cela induit.
J’ai perdu 30kgs,cette image que je me sentais obligée d’aimer et de faire aimer aux autres, n’est plus.
Il n’y a pas moins à aimer, bien au contraire !!!
Ce sont également 30 kilos de peurs, blessures et croyances limitantes que j’ai délesté.
Sandrine a toujours été présente, à chaque étape et encore aujourd’hui.
Elle nous fait voir que même dans la nuit la plus obscure, les étoiles restent toujours allumées.
❤️ MERCI ❤️